Le cimetière de Fontainebleau

• Ce site refuge « Ligue de Protection des Oiseaux » accueille une diversité végétale et animale particulière, favorisée par sa localisation, les différents milieux naturels qu’il présente, ainsi que les méthodes de gestion écologiques employées : pas d’utilisation de produits chimiques et pratique de la fauche annuelle. Ces différentes qualités sont particulièrement favorables à la présence d’une avifaune riche.

• Partiellement encadré par la forêt (au nord et à l’ouest), le Cimetière communal de plus de 50 000 m² de superficie, situé au nord de Fontainebleau présente un petit boisement en son sein, lui permettant une liaison avec la forêt.

• Vous aurez peut-être la chance d’y observer un groupe de Martinets noirs en chasse voler au-dessus des tombes ou bien un Rougequeue à front blanc chanter dans un arbre.

• Quarante-cinq espèces végétales ont été inventoriées au cimetière. La plupart sont communes et indigènes (Trèfle blanc, Pissenlit, Houlque laineuse, Dactyle aggloméré…) hormis cinq qui sont maintenant naturalisées dans la région. Cependant, deux espèces ressortent du lot par leur présence très rare dans la région : le Géranium pourpre et le Géranium sanguin.

• Le Muscari à toupet, l’Epervière piloselle et la Véronique à feuilles de lierre, qui apprécient les milieux assez secs ou acides, trouvent leur place auprès des tombes. En revanche, le Géranium Herbe-à­-Robert, le Gaillon gratteron ou bien le Séneçon jacobée préfèrent les lieux plus frais, et par conséquent vivent plutôt à proximité de zones ombragées, comme celles créées par les arbres fruitiers bordant le chemin principal.

• Quant aux oiseaux, vingt-neuf espèces ont été recensées, dont de nombreuses espèces forestières telles que l’Accenteur mouchet, le Grimpereau des jardins, la Sittelle torchepot ou bien la Grive musicienne (particulièrement forestière en période de reproduction).

• Des espèces plus généralistes se plaisent également sur le site comme le Pigeon ramier, la Corneille noire, la Pie bavarde ou encore l’Etourneau sansonnet, qui trouvent leur nourriture du côté des prairies.

• Le Pouillot fitis, entendu dans la prairie ainsi que sur le chemin principal, n’est pas une espèce typiquement forestière mais apprécie plutôt les milieux semi-ouverts.

• Deux Rougequeues noirs ont été remarqués en train de chanter, il est possible que ce soit un couple qui niche au cimetière ou à proximité. Tout comme le Pouillot véloce, il n’est pas rare de les observer dans ce genre de lieux.

• Le site pourrait plaire au Roitelet huppé, cependant il n’a pas été contacté, probablement car il se fait très discret à cette période de l’année.

• Trois espèces sont patrimoniales sur le site du Cimetière : le Chardonneret élégant, le Serin Cini et le Verdier d’Europe. Elles sont importantes pour des raisons écologiques : menacées, rares ou bénéficiant d'un certain statut de protection.

Espace des Barres de la Faisanderie 

• Ce site refuge « Ligue de Protection des Oiseaux » s’étend sur plus de 20 000 m² et comprend deux terrains entre les barres américaines de la Faisanderie. Il accueille une diversité végétale et animale particulière, favorisée par les différents milieux naturels qu’il présente ainsi que les méthodes de gestion écologiques employées : pas d’utilisation de produits chimiques et pratique de la fauche annuelle. Ces différentes qualités sont particulièrement favorables à la présence d’une avifaune riche.

• Bordé par la forêt de Fontainebleau au nord et à l’ouest, il est majoritairement recouvert par des boisements tout en laissant de petites zones ouvertes. Une prairie se développe ainsi en-dessous du couvert arbustif, ce qui permet à la végétation de ne pas subir les assauts du soleil et aux racines des arbres de conserver l’eau plus longtemps dans le sol.

• Quarante-huit espèces de végétaux ont été déterminées durant les inventaires. Elles sont toutes indigènes d’Ile-de-France hormis l’If commun qui est maintenant une espèce naturalisée.

• Quant aux oiseaux, dix-neuf espèces ont été recensées sur le site et trois autres à ces abords. Le Pic vert et le Coucou gris ont été entendus dans la forêt à quelques pas, et tout comme le Pic épeiche, ils pourraient très bien être amenés à se nourrir ou se déplacer sur le site.

• Le Martinet noir utilise ce lieu comme site de chasse, survolant la zone sur de longues durées.

• Des espèces chérissant plutôt le milieu bâti comme le Rougequeue noir ou bien le Moineau domestique ont été aperçues sur les habitations à proximité directe. En période de nidification, elles trouvent sur le site refuge des matériaux pour les nids.

• Des espèces plus généralistes fréquentent également de manière active le site : les corvidés, les pigeons ainsi que les mésanges, accompagnées d’espèces plus forestières comme la Sittelle torchepot, le Troglodyte mignon ou encore le Grimpereau des jardins.

AIRE DE JEUX DES LILAS

• Ce site refuge « Ligue de Protection des Oiseaux » de plus de 3 500 m² de superficie, situé dans la zone résidentielle des Lilas à proximité de la forêt, est parcouru sur son ensemble d’un espace boisé entrecoupé de prairies.

• Le square des Lilas est un milieu particulier du fait de la végétation qui peut s’y exprimer et parce qu’il fait partie des espaces permettant à la faune de se réfugier ou de transiter pour aller vers un autre lieu. Cela est favorisé par sa gestion écologique sans produit chimique. Ces différentes qualités sont particulièrement favorables à la présence d’une avifaune riche.

• On retrouve dans les prairies des espèces végétales plutôt communes : Pâquerettes vivaces, Pissenlits, poacées… Les arbres sont principalement des Erables et des Châtaigniers bordant presque tout le côté ouest, bien que les conifères constituent une mine de biodiversité.

• Quatorze espèces d’oiseaux y ont été recensées durant les inventaires, s’agissant principalement d’espèces forestières : Accenteur mouchet, Grimpereau des jardins, Troglodyte mignon... ou opportunistes : Corneille noire, Pie bavarde, Pigeon ramier…

• Vous pourrez peut-être apercevoir un Roitelet huppé ou bien une Mésange huppée grâce aux conifères présents sur le site.

• L’Accenteur mouchet, la Bergeronnette grise et le Roitelet huppé sont les trois espèces patrimoniales observées (elles sont importantes pour des raisons écologiques : menacées, rares ou bénéficiant d'un certain statut de protection). Le contexte urbain parsemé d’espaces verts est intéressant pour la Bergeronnette grise qui fréquente régulièrement le site. Dans le cas du Roitelet huppé, la proximité avec la forêt et la présence de conifères sur le square laisse présager sa venue occasionnelle.

• Ce milieu démontre un très bon potentiel d’accueil pour la faune et certaines espèces d’insectes.