Chapelle Notre Dame de Bon-Secours

Un monument historique ressuscite

La chapelle, inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 91 ans, a été totalement rénovée, conformément à la volonté de la Ville, qui l’a rachetée à l’État en 2013 pour lutter contre sa dégradation.

Fontainebleau prend soin de son patrimoine avec la restauration de cet édifice du XIXème siècle. Situé à l’angle du boulevard du Maréchal Foch et de la route de la Bonne Dame, le monument était dans un grand état de dégradation tant au niveau du bâti que de ses fresques. Les travaux nécessaires à la renaissance de l’édifice consistaient en la restauration de la couverture et de la charpente, la réfection de la maçonnerie et de la menuiserie, la rénovation intérieure du bâtiment et la reprise des décors peints.

Ces travaux ont été subventionnés par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), le Département de Seine-et-Marne et la Fondation du patrimoine, notamment grâce aux dons de particuliers.

Petite histoire de la Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours dite « la Chapelle de la Bonne Dame »

En 1661, le sieur Dauberon, capitaine du Grand Condé, vint rejoindre la cour à Fontainebleau. En descendant le chemin de Melun, son cheval s’emballa et son éperon fut pris dans l’étrier. Le cavalier, traîné sur plusieurs dizaines de mètres jusqu’à l’emplacement de la chapelle actuelle, invoqua Notre-Dame. Son cheval s’arrêta net. Sain et sauf, le gentilhomme fit placer une image de sa protectrice sur le tronc d’un grand chêne.

En 1690, la première Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours dite Chapelle de la Bonne Dame est construite sur l’initiative du curé Maurice Faure et un pèlerinage est instauré.

En 1793, la révolution entraîne la destruction du petit oratoire.

En 1821, à l’initiative de la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette et grâce à la générosité de Louis XVIII et des paroissiens, une nouvelle chapelle est reconstruite par l’architecte du château Maximilien-Joseph Hurtault. Le plafond est orné d’une toile marouflée relatant l’histoire du miracle par le peintre Merry Joseph Blondel.

En 1865, l’édifice est restauré sous Napoléon III.
La chapelle est inscrite en 1926 à l’inventaire des Monuments Historiques.

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